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Des eaux et débat !

Nous l’avons vu avec une actualité récente, l’eau fait débat. Les méga bassines ne sont pas passées inaperçues… Cette « crise » de l’eau qui se profile est évidemment renforcée par un manque de pluie récurrent dans notre pays.
Le jardin va-t-il souffrir de ce problème d’eau, ou au contraire trouver des opportunités pour renforcer ses ventes ?

Problèmes ?
Une plante sans eau, ça ne pousse pas. Vous avez peut-être vu, l’été dernier, la vidéo d’un maraicher qui expliquait ne pas avoir d’eau dans son terrain, et qu’il récoltait des légumes plus gros que nature… Bon… Pourquoi pas, peut-être pour un pro ?
Le sujet a été très polémique et les horticulteurs de toute la France ont clairement remis en cause ce sois-disant « miracle ».
Mais pour le jardinier amateur, quel que soit la plante et son mode de culture, l’eau est indispensable.
La réflexion première serait de ne pas planter si l’on ne peut pas arroser.
Cette remarque « à propos » limite bien-sûr les ventes de plantes et pousse le consommateur à considérablement limiter ses achats végétaux.
Et si la plante est absente du jardin, les produits d’entretien, les pots, le terreau, le paillage… Subissent aussi une baisse de consommation. Logique !


Opportunités ?
Le verre à moitié vide… Mais il y a aussi le verre à moitié plein.
En visitant les jardineries de ce pays, on se rend vite compte que le rayon « Récupérateur d’eau » prend maintenant une place considérable dans certains points de vente. Mais les distributeurs ne sont pas encore aller au bout de la démarche, impossible par exemple de trouver des raccords pour adapter son chéneau. Le complément se trouve en magasin de bricolage.



Outre l’arrosage au goutte à goutte, nous avons aussi l’opportunité de mieux vendre et communiquer sur les différents types de paillage, sur les terreaux avec rétention d’eau, sur l’importance des gros pots, sur les plantes « chameaux »…
Nous ne sommes qu’au début d’une adaptation et le rayon « Eau » pourrait prendre de l’importance dans les années à venir.
Dans tous les cas, notre communication et notre marketing doivent prendre rapidement en compte cette pénurie qui s’annonce.
Et pour les végétaux, il serait facile d’indiquer le besoin en eau à l’image d’un « éco-score ». Classer les besoins en eau de « A » pour les plantes les moins consommatrices à « E » pour les plus gourmande. Ce système pourrait apporter un petit plus chez nos jardiniers concernés.

Les idées sont nombreuses sur le sujet, nous pourrons les partager ensemble lors de notre Visio-Saison du JEUDI 15 JUIN 2023

Roland Motte